La sorcellerie redéfinie : au-delà des contes et des sortilèges
Bienvenue dans cette nouvelle exploration. Aujourd'hui, on s'attaque à un sujet qui, je dois l'avouer, me fascine et m'effraie un peu depuis toujours. La sorcellerie.
Ah, le grand mot ! Oui, on a tous en tête les images des contes, des films, les chaudrons, les sortilèges, la magie noire. Mais voilà, on a reçu tout un dossier de Christophe Flamingo qui propose une vision, disons, radicalement différente.
C'est le moins qu'on puisse dire. L'idée ici, ce n'est pas de valider ou d'invalider, mais vraiment de comprendre la logique de son système. Et je préviens, ça risque de bousculer pas mal de certitudes.
Le véritable clivage : ego versus forces de vie
Oh oui ! Dès les premières lignes et des sources, on sent que le voyage ne va pas être celui qu'on attendait. Le point de départ de Flamingo, celui qui dynamite tout, c'est que la distinction la plus importante n'est absolument pas entre magie noire et magie blanche.
Ah bon ? Pour lui, c'est une fausse piste. Le véritable clivage, la seule question qui vaille, c'est : est-ce que l'action est menée depuis l'ego, depuis la volonté personnelle, ou est-ce qu'elle découle d'une soumission totale à ce qu'il appelle les forces de vie ?
Attends, attends, il faut qu'on s'arrête là-dessus tout de suite, parce que c'est énorme. C'est le point de bascule de tout. Si je comprends bien, selon cette définition, même une intention hyper positive, comme, je ne sais pas moi, prier très fort pour qu'un ami trouve un travail, ou envoyer de bonnes ondes pour qu'un couple se réconcilie... Si ça part de ma volonté, de mon désir de voir la réalité changer comme moi je le veux, ce serait de la sorcellerie.
Quand la bienveillance devient ingérence
C'est exactement ça. Et c'est le premier choc que proposent ces textes. Toute action, même la plus bienveillante en apparence, qui part d'une volonté personnelle de changer le cours des choses, est qualifiée d'ingérence.
Ingérence. Et pour Flamingo, c'est la définition même de la sorcellerie. C'est l'acte de l'ego qui se prend pour le grand chef d'orchestre en quelque sorte. C'est l'opposé total de la posture chamanique qu'il décrit.
Et c'est quoi cette posture justement ? C'est le contraire j'imagine, mais concrètement ?
La posture chamanique : devenir un canal, pas un décideur
C'est le jour et la nuit. Le praticien chamanique, tel qu'il est présenté, ne décide de rien. Il se vide complètement de sa volonté propre.
D'accord. Il arrive face à une situation et sa seule question c'est "Que puis-je faire ?" Il ne présume de rien. Il s'en remet aux directives des esprits, des alliés, des forces de vie.
Une phrase dans les notes m'a marqué. Le praticien ne dit jamais "Je viens pour te sauver". Ah, c'est intéressant ça ! Il demande "Qu'est-ce que je peux faire pour cette personne ?"
C'est une posture de service, de canal, pas de contrôle. L'humilité est totale. Vouloir sauver quelqu'un contre son gré, c'est l'ingérence par excellence.
La mécanique de la capture d'âme
C'est vertigineux. Ça remet en question plein de petites actions du quotidien. Mais ok, admettons cette définition. Si cette sorcellerie de l'ego est si répandue, comment est-ce qu'elle se manifeste concrètement ?
Les sources décrivent une mécanique très précise, presque technique, qui s'articule autour de la capture d'âme. La capture d'âme.
Oui, et ce qui est intéressant, c'est que ce n'est pas forcément un acte ponctuel, spectaculaire. Souvent, c'est le résultat d'une ambiance. Une ambiance toxique prolongée, notamment dans l'enfance.
Une ambiance familiale, scolaire, tellement invivable qu'une partie de la conscience de la personne, un morceau de son âme, est obligée de se retirer pour survivre. Elle quitte le corps et se retrouve piégée dans ce que les textes appellent le monde du bas.
Les égrégores et leurs structures énergétiques invisibles
Donc, ce n'est même pas une attaque frontale. C'est une sorte d'asphyxie lente qui force une partie de nous à fuir et cette partie se fait capturer. C'est assez sombre comme idée.
C'est très sombre et parfois c'est plus organisé. Les textes parlent d'égrégores. Des égrégores.
Oui, comme des entités collectives, des formes pensées qui peuvent planifier ces captures pour maintenir quelqu'un dans la dépendance ou l'empêcher de se réaliser. Et là où ça devient vraiment tangible, c'est dans la description des structures énergétiques que ça crée.
Oui, ça, ça m'a frappé. Les images utilisées dans les notes sont incroyablement précises :
- Une armature en métal dans les épaules et la tête, comme une attelle
- Une chaîne qui accroche le pied
- Des fils qui tiennent au sol
- Des tentacules ou dendrites qui connectent la personne à des mémoires toxiques de ses lignées
On sent l'entrave, rien qu'en le lisant. Absolument. Parfois, l'âme est carrément reliée à un objet portail.
Un objet portail ? Oui. Il y a cet exemple d'une grande pierre noire, style obsidienne, qui sert de prison pour le fragment d'âme. On est plus dans le symbolique, là. On est dans la description d'une mécanique d'emprisonnement.
La riposte chamanique : arracher, casser, libérer
C'est terrifiant. On a l'impression d'être dans une prison invisible. La question qui vient tout de suite, c'est : on subit ça et puis c'est tout ? Où est-ce qu'il y a une riposte ?
Et c'est là que tout bascule vers la lumière. La riposte chamanique décrite par Flamingo est tout sauf passive. On est très loin de la méditation douce.
Ah oui, c'est une action directe, puissante. Les verbes utilisés sont sans équivoque :
- On arrache
- On casse
- On coupe
- On désagrège
C'est un travail de libération très, très actif. Comme cet exemple du lion qui vient arracher les tentacules. Ou quand le praticien dit "je coupe la patte de l'araignée". C'est une intervention musclée.
C'est exactement ça. On désagrège une sorte de ciment béton. C'est une déconstruction.
L'équipe spirituelle : jamais seul face aux forces obscures
Et un point crucial, c'est que le praticien n'est jamais seul. Jamais. Il agit en équipe. En équipe, ses alliés du monde spirituel sont les vrais opérateurs.
On voit apparaître des esprits animaux d'une puissance incroyable :
- Le serpent
- L'ours
- Un géant immense qui soulève la boîte où l'âme était prisonnière
- Un énorme dragon bleu qui vient se poster en gardien
C'est une véritable équipe d'intervenants.
Réécrire l'histoire : transformer la cause, pas seulement la conséquence
Cette idée d'équipe est forte. Mais au-delà de ce nettoyage, il y a un concept dans les sources qui m'a semblé aller encore plus loin. Un truc qui frôle la science-fiction. L'idée de réécrire l'histoire. Qu'est-ce que ça veut dire ça ?
Alors ça, c'est le point culminant du soin. C'est l'idée qu'on ne se contente pas de panser les plaies du passé, on change le passé lui-même.
Comment ça ? Les sources décrivent comment, avec l'aide des esprits de la nature, il est possible de retourner à l'instant précis de la blessure d'âme et de la modifier. L'exemple donné, c'est une personne utilisée comme un objet. Le soin réécrit la scène pour que l'agression n'ait plus le même impact. La cause est transformée, pas seulement la conséquence.
Mais là, est-ce que ce n'est pas un peu dangereux ? Réécrire l'histoire, ça peut sonner comme du déni ou de la manipulation de mémoire.
La nuance est essentielle. Il ne s'agit pas d'effacer le souvenir, mais d'en annuler la charge énergétique destructrice. C'est comme si on retirait le venin de la morsure. La cicatrice reste comme mémoire, mais elle n'infecte plus le présent.
Justice spirituelle restauratrice : annuler le pacte, pas punir
D'accord, je vois. Et ça m'amène à la question de la justice. Parce que "arracher, couper, casser", c'est un vocabulaire de combat. Comment on s'assure que ça ne devienne pas une simple vengeance ? Un renvoi à l'envoyeur qui ne ferait que continuer le cycle ?
La question est fondamentale et les textes y répondent très clairement. Le but n'est jamais la punition, jamais la vengeance personnelle. Il s'agit de rétablir la souveraineté de l'individu, de restaurer un équilibre qui a été rompu. La justice spirituelle ici est restauratrice, pas punitive.
J'ai noté cet exemple très parlant d'une boule de matière organique retirée du ventre d'une personne. Et en fait, c'est un parchemin avec une injonction, un ordre magique.
Voilà. Le simple fait de le retirer, ce n'est pas une attaque en retour. C'est l'annulation d'un contrat abusif. C'est la métaphore parfaite. On annule un pacte.
Et la restauration va encore plus loin. La forme de justice la plus aboutie, c'est de rendre l'agression initiale impossible. Il y a ce passage incroyable où le soin consiste à faire revivre la période de gestation, mais cette fois entourée d'une aura puissante.
Oui. Dans cette nouvelle histoire, les entités qui tentent de s'approcher se prennent des coups d'électricité. Elles ne peuvent pas passer. L'histoire est changée à sa source. L'intégrité originelle est restaurée. C'est ça, la véritable justice.
Protection durable : devenir une étoile qui rayonne
D'accord, c'est beaucoup plus clair. Donc, on a le problème, la mécanique, la riposte, la justice. Mais tout ça, ça sonne comme une bataille constante. La question qui suit, c'est : comment on arrête ça ? Comment on évite que ça se reproduise ?
Et c'est là qu'on arrive à la conclusion la plus responsabilisante et, je trouve, la plus optimiste de ces textes. La protection durable, selon Flamingo, ce n'est pas une muraille qu'on construit. Non, ce n'est pas un rituel de défense. C'est un état d'être.
Tout le travail de recouvrement d'âme, de nettoyage n'a qu'un seul but : redonner de la densité dans ton corps, dans ton champ astral.
De la densité, c'est-à-dire occuper pleinement son propre espace. Une sorte de protection par saturation.
Augmenter sa densité et sa fréquence vibratoire
C'est une excellente façon de le dire. L'idée est simple. Quand un espace est déjà plein de sa propre lumière, de sa propre âme, il n'y a plus de place pour autre chose. On augmente sa propre densité. Et sa fréquence aussi.
J'ai lu. Et sa fréquence, exactement. Les sources décrivent comment on redevient un canal d'énergie actif entre la Terre et le ciel. Et quand cette connexion est rétablie, l'énergie circule, les chakras se mettent à rayonner. Cette activation crée ce que les textes appellent une surpression énergétique.
J'aime beaucoup la métaphore de l'étoile qui est utilisée. En retrouvant ça, la personne deviendrait visible sur le réseau comme une étoile qui s'allume dans le ciel. Et c'est ça le secret de l'immunité naturelle.
Une énergie de basse fréquence ne peut tout simplement pas s'approcher ou s'accrocher à une source qui rayonne aussi intensément. C'est une question de physique énergétique en fait. C'est comme essayer de planter un clou dans un rayon de soleil.
C'est ça. La protection n'est plus une défense, c'est une conséquence de qui on est. C'est l'invulnérabilité de l'arbre sain, plein de sève, sur lequel les parasites ne peuvent pas s'installer.
De la peur à la souveraineté spirituelle
C'est un parcours incroyable. Je suis venue à cette discussion avec une idée de sorcellerie comme un acte extérieur, des sortilèges. Et je repars avec une réflexion sur l'autonomie et la souveraineté spirituelle.
La question au fond, ce n'est plus "comment se défendre", mais "comment être si pleinement soi-même que ces interférences deviennent impossibles". C'est un renversement complet.
C'est tout le cheminement qui est proposé. On passe de la peur à la puissance et à la responsabilité.
Et pour conclure, peut-être une dernière pensée. À la lumière de cette définition de l'ingérence par l'ego, cette sorcellerie de la volonté personnelle, combien de fois par jour, souvent avec les meilleures intentions du monde, on essaie d'imposer notre volonté à notre entourage, aux événements, en pensant savoir mieux que les forces de vie elles-mêmes.
Combien de fois on agit, sans le savoir, depuis cet espace même que Christophe Flamingo nous invite à reconnaître et, peut-être, à transcender.